Né le 16 octobre 1913 dans le XIV° arrondissement de Paris, il est manœuvre. Il adhère au Parti communiste. Mobilisé lors de la déclaration de guerre dans un Régiment d’artillerie coloniale tractée. Le 9 juin 1942, il est employé comme manœuvre pour le compte des autorités allemandes dans un établissement situé dans le XV° arrondissement de Paris. Il est renvoyé le 4 août 1942 pour propagande subversive. Il est en contact avec l’organisation clandestine du Parti communiste et effectue des distribution de tracts. Il est arrêté, le 11 août, part des policiers des Brigades spéciales. Incarcéré le 31 août à la prison de La Santé à Paris, il comparait le 17 mai 1943 devant la Cour spéciale de Paris et est condamné à cinq ans de prison. Emprisonné successivement le 28 mai à Poissy (78), le 20 septembre à la centrale de Melun (77), le 15 décembre à Châlons-sur-Marne (51). Le 24 avril 1944, il est interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Déporté le 12 mai à Buchenwald qu’il atteint le 14 où il reçoit le matricule 49568. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 6 juin, il est transféré au Kommando de Wieda siège de la SS-Baubrigade III chargée de la construction de la ligne de chemin de fer reliant Kassel à Nordhausen Le 30 juillet, il est transféré au Kommando de Dora, affecté au Kommando 188. Le 9 mars 1945, malade, il est admis au Revier de Dora.

Gabriel NICOT est porté disparu, il ne figure pas dans le Livre des morts.