Né le 3 janvier 1906 à Charleval dans le département de l’Eure, il est ouvrier spécialisé aux usines Renault. Il est appréhendé le 24 novembre 1941 pour distribution de tracts communistes (infraction au décret-loi du 26 septembre 1939) et incarcéré le 29. Il est condamné le 8 mai 1942 par la section spéciale de la Cour d’appel de Paris à 4 ans d’emprisonnement et 100 francs d’amende. Emprisonné puis interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté le 12 mai 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 14 et reçoit le matricule 51318. Il effectue sa période quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 10 du Grand camp. Il est affecté le 13 juin au Kommando intérieur Entwasserung (drainage), le 17 juin au Kommando Schachtkommando (Kommando des puits), le 17 août au Kommando Entlader Gustloff-Werk (déchargement pour l’usine de la Gustloff), le 2 septembre au Kommando Baukommando I (construction), le 7 décembre au Kommando Baukommando II (construction), le 19 janvier 1945 au Kommando Bahnhofsvorplatz Weimar (travaux sur le parvis de la gare à Weimar) et le 31 mars au Kommando Schuh-Altverwertung (réparation des chaussures). Il est libéré le 11 avril 1945.

Roger OBRECHT est décédé le 5 avril 1971 à Saint-Denis en Seine-Saint-Denis.