Né le 26 aout 1908 dans le V° arrondissement de Lyon, il est typographe. Mobilisé pendant la drôle de guerre,il est blessé le 27 juillet 1940. Il est décoré de la Croix de guerre. Démobilisé, il travaille comme typographe au le Nouvelliste à Lyon. En 1941, il rejoint la résistance, dans les Allobroges puis, en 1942 Combat. Il devient le chef adjoint, à la Croix-Rousse, à Lyon, du service des faux papiers (service des départs). Il a également imprimé des journaux clandestins, des faux papiers et des affiches. Le 18 novembre 1943, il est arrêté sur son lieu de travail, au Nouvelliste à Lyon. Interrogé au siège de la Gestapo rue Berthelot, il est ensuite incarcéré au Fort de Montluc à Lyon, puis le 9 décembre 1943 interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Déporté le 17 janvier 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 19 où il reçoit le matricule 40818. Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp. Il est transféré le 24 février au camp de Flossenbürg où il devient le matricule 6622. Le 5 mars, il est affecté au Kommando de Hradistko (Hradischko) chargé de l’aménagement d’un terrain de manœuvre pour les troupes SS dans la Bohème occupée. Le 5 juillet il est renvoyé à Flossenbürg.

Auguste OLLIVIER y décède le 17 juillet 1944.