Né le 25 décembre 1898 à Véry dans le département de la Meuse, il est ouvrier agricole. Il est arrêté début 1943 par la police de sûreté de Reims pour avoir propagé sur le territoire de Vitry-le-François en 1941 et 1942 «les mots d’ordre de la IIIe Internationale». Incarcéré à la prison de Châlons-sur-Marne (Marne), il est transféré, fin janvier 1943, à celle de la Santé à Paris. Le 8 mars 1943, il comparait devant la Section spéciale de la Cour d’Appel de Paris, et est condamné à un an de prison et mille deux cents francs d’amende. Incarcéré, par arrêté du préfet de la Marne du 16 juin 1943. A l’issue de sa peine, il est interné administrativement à la caserne des Tourelles dans le XX° arrondissement de Paris. Les Allemands viennent le chercher le 5 juillet pour l’interner au camp de Royallieu à Compiègne. Déporté le 3 septembre à Buchenwald qu’il atteint le 4 et reçoit le matricule 20564. Il effectue sa période de quarantaine au Block 57 du Petit camp, puis intègre le Block 31 du Grand camp. Il est affecté au Kommando intérieur Baulager (entrepôt de matériaux). Il est libéré le 11 avril 1945.
Jules OMÉ est décédé le 1er octobre 1986 à Vitry-le-François dans le département de la Marne.