PACOME Maurice KLB 69933

Né le 8 août 1895 à Anglet dans les Pyrénées-Atlantiques, il est chauffeur de taxi à la Compagnie Française des voitures de place. Le 21 octobre 1939 il collecte devant la sortie des garages de la Compagnie française des voitures (G7) pour le fond de solidarité du Syndicat des Cochers Chauffeurs. Quand la police l’interpelle, il a recueilli 165 francs, placé dix cartes de solidarité, ce qui signifie que dix chauffeurs se sont engagés à verser une journée de travail. Argent, cartes et timbres de solidarité sont saisis, ainsi qu’un cahier. La souscription a été ouverte depuis le 6 octobre. Libéré, il est de nouveau arrêté par arrêté du Préfet de police du 2 juin 1940. Il est successivement interné au camp de Baillet (Val-d’Oise), à l’Ile-d’Yeu puis au camp de Saint-Paul d’Eyjeaux (Haute-Vienne). Il demande le 9 avril 1941 sa libération, il rappelle son passé militaire Médaille militaire, quatre citations, Mémoire de la bravoure serbe. Selon le chef du camp d’internement, il s’est révélé «sous son véritable jour, il n’hésite pas à dire à ses camarades qu’il croit fermement à la victoire de l’URSS et qu’il en sera l’un des commissaires » . Il est transféré au camp d’internement de Saint-Sulpice la Pointe dans le Tarn. Il est déporté le 30 juillet 1944 depuis Toulouse à Buchenwald qu’il atteint le 6 août et reçoit le matricule 69933. Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp, puis intègre le Block 31 du Grand camp. Il est affecté au Kommando du Holzhof (collecte du bois de chauffage), le 24 octobre au Baukommando I, le 26 octobre au Kommando SS-Spiedlung Kleinobringen (caserne SS à Kleinobringen), le 31 octobre au Kommando DAW Tischlerei (menuiserie) et le 10 mars 1945 au Kommando Schachkommando (Kommando des puits). Il est libéré le 11 avril 1945.

Maurice PACOME est décédé le 20 avril 1966 à Longjumeau dans le département de l’ Essonne.