Né le 6 août 1916 à Clermont-l’Hérault dans le département de l’Hérault. Le 6 février 1934, il adhère aux Jeunesses communistes et un peu plus tard au Parti communiste. De 1936 à 1939, il participe à l’aide alimentaire aux républicains espagnols puis à leur accueil en France. Mobilisé en septembre 1939, il est démobilisé en juillet 1940. Employé dans une entreprise de produits barytiques de Clermont-l’Hérault (34), il entre en contact avec le PC clandestin. il est l’un des fondateurs en février-mars 1943 du Front national local (Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France). Au mois de mai suivant, requis pour le STO, il se décide à passer en Espagne mais est arrêté à la frontière par les Allemands. Incarcéré à la prison militaire de Toulouse (31), il est interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Déporté le 25 juin 1943 à Buchenwald qu’il atteint le 27 où il reçoit le matricule 14666. Il effectue sa période de quarantaine au Block 57 du Petit camp, puis intègre le Block 14 du Grand camp. Il est affecté au Kommando intérieur de la Gustloff-Werk II. Il est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade Française d’Action Libératrice.

Émile PALLIÈS est décédé le 27 février 2016 à Montpellier dans l’Hérault.