Né le 13 juillet 1902 à Asnières dans les Hauts-de-Seine, il travaille aux usines Chausson à Asnières. Il adhère au parti communiste en 1937. Le 26 mai 1942 , trois inspecteurs de la Brigade spéciale n°1 arrêtent Jean Kerfest tôlier chez Chausson à Gennevilliers. Il porte sur lui une liste de onze militants communistes ou supposés tels, Georges Parent y figure, tous furent arrêtés le lendemain. Georges Parent est interrogé dans locaux des brigades spéciales le 28 mai. Il déclare que depuis la dissolution du parti communiste, jamais un militant communiste de l’organisation clandestine ne le contacté.. Je ne puis expliquer pour quelle raison je figure sur la liste en qualité de responsable du groupe B des usines Chausson. Il fut inculpé d’infraction au décret-loi du 26 septembre 1939. Le 9 octobre 1942, il comparait devant la Section spéciale. Il est condamné à un an de prison, mille deux cents francs d’amende et au maximum de la contrainte par corps. Incarcéré, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté le 17 septembre à Buchenwald qu’il atteint le 18 et reçoit le matricule 21634. IL effectue sa période de Quarantaine au Block 63 du Petit camp, puis intègre le Block 58 également au Petit camp. Le 24 octobre il est transféré au Kommando de la Gustloff-Werk I à Weimar. Le 23 juillet 1944, il est renvoyé à Buchenwald intègre le Block 58 du Petit camp affecté au Kommando intérieur du SS-Revier. Le 4 octobre il est transféré au Kommando de Jena chargé de la réparation de locomotive et de voies ferrées pour la RAW (Reichsbahnausbesserungswerk). Le Kommando est évacué les 10 et 11 avril par le train vers Leipzig, puis à pied vers la Tchécoslovaquie. La libération intervient le 7 mai.
Georges PARENT est décédé lors de cette évacuation.