Né le 17 septembre 1921 à Foreste dans l’Aisne, il est représentant. Il est réfractaire au STO (Service du Travail Obligatoire). Il entre dans le réseau Confrérie Notre-Dame Castille le 1er janvier 1943, à Beauvais, en tant qu’agent P2. Vraisemblablement à la suite d’une dénonciation, il est arrêté à Marseille-en-Beauvaisis le 8 juillet 1943 par un agent de la Gestapo d’Amiens descendu du train à la place du réfractaire au STO qu’il attend. Il est emmené à la caserne Agel à Beauvais, avant d’être interné, le 22 septembre 1943. au camp de Royallieu à Compiègne (60). Il est déporté le 28 octobre à Buchenwald qu’il atteint le 30 où il reçoit le matricule 31206. Il effectue sa période de quarantaine au Petit camp. Le 20 novembre, il est transféré au Kommando de Dora. Le 27 janvier 1944, victime d’un accident, il est amputé d’une jambe. Jugé « inapte au travail» par les SS il est incorporé dans le deuxième convoi d’extermination envoyé au camp de Majdanek à Lublin en Pologne.
Jacques PÉRAUX est déclaré disparu le 18 février 1944. Il est à titre posthume Chevalier de la Légion d’honneur, titulaire de la Croix de guerre 39-45 avec palme.