Né le 1er décembre 1911 à Montceau-les-Mines en Saône-et-Loire, il exerce la profession de mouleur aux usines Renault de Boulogne-Billancourt. Après la déclaration de guerre, et sa mobilisation dans la Génie, il milite au Parti communiste clandestin. A la fin mars 1942, sollicité pour organiser à temps plein «Les Comités Populaires», il accepte et quitte l’entreprise. Des policiers du commissariat de Boulogne-Billancourt l’interpellent le 7 juillet 1942, il ne porte aucun tract sur lui. La suite de l’enquête est confiée aux Brigades spéciales, son domicile est perquisitionnée, les policiers saisissent dans un secrétaire des brochures, une trentaine de titres qui témoignent de l’activité communiste dans les entreprises, principalement dans la banlieue ouest. Une dizaine de stencils vierges et une machine à écrire Uderwood. Incarcéré, il comparait le 19 février 1943 devant la Section spéciale de la Cour d’Appel de Paris. Il est condamné à quatre ans de prison et mille deux cents francs d’amende. Incarcéré, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté le 12 mai 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 14 et reçoit le matricule 51219. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 38 du Grand camp. Le 5 juin, il est affecté au Kommando intérieur de la Gustloff-Werk II, le 8 septembre au Kommando Strassenbau (construction et entretien des routes) et le 11 septembre au Kommando DAW Schlosserei (serrurerie). Il est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade Française d’Action Libératrice.
Roger PERRIAUD est décédé le le 13 juillet 1970 à Villeneuve-la-Guyard dans l’Yonne.