Né le 2 novembre 1898 à Niskoloz en Hongrie, il est peintre en bâtiment. Le 28 juillet 1943, il est arrêté par des inspecteurs de la BS1 de surveillance au domicile d’un de ses amie madame Matus. Il est mis en état d’arrestation, bien qu’il ne porte sur lui ni objet ni document. Les policiers l’emmènent à son domicile de la rue des Pyramides, la visite de son logement est infructueuse. Il est inconnu de la police judiciaire et des renseignements généraux. Emmené dans les locaux des Brigades spéciales, il retrace son parcours en France depuis son arrivée en France en 1924 pour les Jeux Olympiques. Il exerce sa profession de peintre chez des particuliers, sait lire et écrire un peu le français, et n’a jamais été condamné. Les inspecteurs lui indiquent qu’il a été interpellé alors qu’il rendait visite à Matus et que celle-ci «héberge le nommé Loberbaum, médecin des terroristes». Emprisonné puis interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté le 17 janvier 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 19 et reçoit le matricule 41090. Il effectue sa période de quarantaine au Block 51 du Petit camp, puis intègre le Block 38 du Grand camp. Il est affecté le 17 février au Kommando de la Gustloff-Werk II, puis le 13 septembre au Bauhof (hangar de matériel de construction), le 7 novembre au Baulager (entrepôt), le 24 novembre au Baukommando III construction) et le 19 novembre retour au Baulager. Il est libéré le 11 avril 1945.