Né le 13 avril 1894 à Périgueux en Dordogne, il est instituteur. Mobilisé, lors de la Première guerre comme sergent fourrier, blessé, il est versé dans les services auxiliaires puis est réformé. Il reprend son métier d’instituteur au Havre. Il enseigne à l’école Corneille à Petit-Couronne (près de Rouen) poste qu’il occupe jusqu’à la dissolution du Parti communiste en 1939 et son déplacement ordonné par les renseignements généraux à Rétonval (Seine-Maritime) à l’extrémité nord-est du département. Ceci dans le but avoué de le neutraliser. Il est de fait en résidence surveillée. Il est arrêté dans sa classe le 23 juin 1941 et interné à Compiègne où il devient membre du triangle de direction du PC clandestin. il est secrétaire de l’infirmerie du camp où il participe à l’organisation du moral des détenus. Scrupuleux à l’extrême, il refuse l’évasion que lui propose le Comité central, parce que, malade, il craint d’apporter plus de gêne que d’aide à ses camarades. Il est déporté le 2 septembre 1943 à Buchenwald qu’il atteint le 4 et reçoit le matricule 20368. Il effectue sa période de quarantaine au Block 40 du Grand camp, puis intègre le Block 12 également au Grand camp. Il est affecté comme infirmier au Revier
Roger POUJOL décède le 26 juin 1944.