Né le 28 juillet 1904 dans le XII° arrondissement de Paris, il est terrassier. Il combat en 1937 en Espagne sur le front d’Aragon avec la XIV° Brigade internationale. Il regagne la France le 12 novembre 1937. En 1942, il est désigné pour aller travailler en Allemagne, il passe six mois près de Cologne, en juin 1943 bénéficiant d’une permission, il n’y retourne pas. Il rejoint les FTPF (Francs Tireurs Partisans Français) en qualité de chef-de-groupe. Le 7 avril 1944, il est interpellé par quatre inspecteurs des Brigades spéciales, square de la Trinité dans le IX° arrondissement de Paris. Les policiers perquisitionnent sa chambre à l’hôtel. Ils saisissent un pistolet automatique, calibre 6,35 mm, avec une balle engagée dans la chambre et un chargeur de cinq cartouches, plusieurs feuillets dactylographiés et un croquis manuscrit sur l’emploi des armes et explosifs, ainsi qu’au sabotage. Incarcéré, il est déporté le 15 août du quai aux bestiaux de Pantin à Buchenwald qu’il atteint le 20 où il reçoit le matricule 77473. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 3 septembre il est transféré au Kommando de Dora, puis au Kommando d’Ellrich-Juliushütte.
René PRALET y décède le 11 janvier 1945.