PRIETO Georges KLB 69716

Né le 28 mai 1920 à La Tronche en Isère, il est ouvrier dans le bâtiment. En 1934, il adhère aux Jeunesses communistes. En juillet 1936, il s’engage ans l’armée républicaine espagnole jusqu’au 11 février 1939. Il est nommé commissaire politique à Guadalaraja en 1937. Quatre fois blessé, il revient à Grenoble (Isère) et recommence à militer au sein des JC et du Parti communiste. Il est arrêté le 22 janvier 1941 et condamné à dix-huit mois de prison. Il en sort pour effectuer son service militaire dans une formation disciplinaire des Chantiers de Jeunesse à Murat (Cantal) puis il est interné à Saint-Paul-d’Eyjeaux (Haute-Vienne) puis à Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) où il est l’un des organisateurs de la grève contre l’envoi de détenus dans l’organisation Todt. Incarcéré à la prison de Toulouse puis transféré au camp de Laleu (Charente-Inférieure), où il est blessé par un bombardement. Renvoyé au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe, il se voit confier, en mai 1944, la responsabilité d’instructeur des FTPF (Francs Tireurs Partisans Français) par la direction clandestine du camp. Le 28 juillet 1944, le directeur du camp reçoit l’ordre de préparer l’évacuation du camp et de remettre les internés aux Allemands. Déporté, le 30 juillet, depuis Toulouse à Buchenwald qu’il atteint le 6 août et reçoit le matricule 69716. Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp. Le 21 août, il est transféré au Kommando de Schönebeck chargé de la fabrication de pièces d’avions Junkers. Le Kommando est évacué, à pied, le 11 avril 1945, vers Sachsenhausen lors d’une Marche de la mort de plus de 500 kilomètres pendant 23 jours, il est libéré le 4 mai vers la ville de Parchim.

Georges PRIETO est décédé le 2 mars 2002 à La Tronche en Isère.