Né le 1er décembre 1921 à Ploulec’h dans les Côtes d’Armor, il est mécanicien-dentiste à Lannion (Côtes d’Armor). il est en contact avec le premier groupe de résistances du Trégor, qui est démantelé en décembre 1940. Fin 1942, il est recruté au sein des Jeunesses communistes clandestines. Il fait aussi partie du groupe local des FPJ (Front patriotique de la Jeunesse), branche Jeunes du Front National. Il est arrêté le 10 mars 1943, sur dénonciation, suite aux actions contre les collaborateurs. Il est emprisonné puis interné au camp de Royallieu à Compiègne. Il est déporté le 27 avril à Auschwitz qu’il atteint le 30. Le matricule 186278 est tatoué sur son bras gauche. Le 12 mai, le convoi est reformé à destination de Buchenwald qu’il rejoint le 14. Il reçoit le matricule 53056. Il effectue sa période de quarantaine au camp des Tentes du Petit camp, intègre le Block 51, puis intègre le Block 44 du Grand camp. Il est affecté le 5 juin au Kommando intérieur 2E Bahnhof Weimar-Nord (travaux et manutention à la gare de Weimar-Nord), le 2 septembre au Kommando Baukommando I (construction), le 12 septembre, il est transféré au Kommando d’Halberstadt chargé de la fabrication des avions Junkers 88 et Junkers 62. Le 22 février 1945, il est envoyé au Kommando de Langenstein chargé du forage de tunnels pour l’installation d’une usine souterraine pour la firme Junkers. Le Kommando est évacué le 9 avril, lors d’une Marche de la mort de 300 kilomètres en 12 jours.

Ambroise PROVOST est abattu par les SS à Jessen en Saxe-Anhalt lors de cette évacuation.