Né le 19 novembre 1919 à Saint-Chamas dans le département des Bouches-du-Rhône, il est ouvrier. Le 23 septembre 1942, lors d’une opération de gendarmerie qui s’étendit de Salins-de-Giraud à Marignane, en passant par Miramas, le domicile de la famille Puppo est l’objet d’une perquisition. On y découvre de nombreux tracts du PCF clandestin et du FN (Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France), des jeunesses patriotiques ainsi que des directives sur la situation et les tâches des JC. Incarcéré au fort Saint-Nicolas à Marseille, puis à celui de Vancia (69) et enfin à la prison d’Aix-en-Provence. Le 15 mars 1944, il est jugé par la Cour spéciale d’Aix- en-Provence, bien que relaxé, il est interné le 19 avril au centre de séjour surveillé de Saint-Sulpice-la-Pointe (81). Le 28 juillet 1944, le directeur du camp reçoit l’ordre de préparer l’évacuation du camp et de remettre les internés aux Allemands. Déporté, le 30 juillet, depuis Toulouse à Buchenwald qu’il atteint le 6 août et reçoit le matricule 69341. Il effectue sa période de quarantaine au Block 51 du Petit camp. Le 22 août, il est transféré au Kommando de Weferlingen chargé de creuser et d’aménager une usine souterraine dans une mine de potasse pour la production de moteurs pour avions et bateaux rapides. Le Kommando est libéré sur place le 12 avril 1945 par les troupes américaines,
Aimé PUPPO est décédé le 24 avril 1992 à Aubenas dans le département de l’Ardèche.