Né le 17 septembre 1913 dans le X° arrondissement de Paris. Officier de carrière, il entre dans le Génie en 1934 et obtient un brevet de chef de section du Génie comme sapeur télégraphiste. Il est promu sous-lieutenant en décembre 1939. Mobilisé au Dépôt de guerre du Génie n°6 à Angers, puis au dépôt de guerre n°8, avant d’être affecté, d’août 1940 à fin 1940, dans des groupes de transmission, à Brive, à Limoges et à Bergerac. Il suit les cours de l’École du Génie; puis, promu lieutenant en août 1941, il est affecté au groupe de transmission d’Avignon. C’est comme lieutenant qu’il y est démobilisé le 29 novembre 1942, mais pour être rappelé le 1er mars 1943 et affecté à la 3e Compagnie de groupement de travailleurs civils pour les P.T.T., et enfin mis dans la position de “non disponibilité” en novembre 1943. Depuis trois mois déjà, il est officier de transmission, chef d’antenne, dans les T.R. pour lesquels il assure des liaisons avec l’Afrique du Nord. Il est arrêté le 29 avril 1944 à la gare du Puy par la Gestapo. Incarcéré à la prison de Fresnes, il est déporté, le 8 août 1944, de la gare de l’Est à Paris et arrive le lendemain au camp de Sarrebruck-Neue-Bremm. Il est transféré le 17 août à Buchenwald qu’il atteint le jour même et reçoit le matricule 7436. Il intègre le Block 17 au Grand camp, puis le Block 10 également au Grand camp.

Christian RAMBAUD est fusillé le 18 octobre 1944 à Buchenwald. Il est à titre posthume Chevalier de la Légion d’honneur, titulaire de la Croix de guerre 39-45 avec palme.