Né le 2 avril 1887 à Saint-Quentin dans l’Aisne, il est Curé de Mons-en-Laonnois (Aisne) de 1928 à 1942. Mobilisé le 2 août 1914. il est le 24 août affecté au 303° régiment d’infanterie, puis au 56° le 25 janvier 1918, au 10° le 25 juillet 1918, au 56° le 22 janvier 1919. Il est cité à l’ordre du 10° régiment d’infanterie le 30 septembre 1918: «brancardier de compagnie, sérieux et dévoué. S’est dépensé sans compter pendant les journées des 18-19-20 et 21 août 1918, assurant l’évacuation des blessés, malgré le tir de barrage et les rafales de mitrailleuses».Après la guerre, il devient professeur à Saint-Joseph de Vervins, puis curé de Chevregny et curé de Mons-en-Laonnois de 1928 à 1942, avant d’arriver à La Ferté-Milon. Dès le début de la guerre, il fait partie du réseau OCM. Sa fonction sacerdotale lui permet d’héberger dans son presbytère des aviateurs anglais ou canadiens et des résistants pourchassés. Dans la nuit du 6 au 7 juin, sur dénonciation, il est arrêté par la Gestapo. il est transféré à la prison de Soissons jusqu’au 16 août 1944 avant d’être interné au camp de Royallieu, à Compiègne. Il est déporté le 17 août à Buchenwald qu’il atteint le 21 et reçoit le matricule 81168. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 24 octobre, il est transféré au Kommando de Plömnitz-Leau chargé d’aménager une usine souterraine dans une mine pour la fabrication de pièces d’avions Junkers.
René TOULOUSE y décède le 23 novembre 1944.