Né le 26 janvier 1926 à Abeilhan dans l’Hérault, il est étudiant en médecine à la faculté de Montpellier (Hérault). Il entre dans la Résistance en 1942, alors qu’il était à peine âgé de seize ans. Il est chef du secteur de la gare à Montpellier, où il réside, pour le mouvement Combat et les Mouvements unis de la Résistance (MUR) pour lesquels il est agent de liaison du chef de Région.
Il fonde, et anime, des groupes ruraux de résistance dans vingt et un villages de l’Hérault. Lorsqu’il entre à la faculté de médecine, il y constitue un groupe du mouvement Combat. Il organise notamment un enlèvement d’armes, jugé «audacieux» par ses pairs, dans la ville de Montpellier. La «prise» est ensuite cachée au domicile familial et enterrée dans le jardin. Après avoir été dénoncé par un agent infiltré, il est arrêté, par les Allemands, le 21 mai 1944. Après deux semaines d’emprisonnement et de torture, il est interné au camp de Royallieu à Compiègne. Il est déporté le 4 juin 1944 à Neuengamme, puis, en juillet 1944, au camp de Sachsenhausen matricule 84132, avant d’être transférés le 6 février 1945, au camp de Buchenwald où il reçoit un nouveau matricule le 6826. Il effectue sa période de quarantaine au Block 56 du Petit camp

Robert BONIFAS y décède le 13 avril

Il est homologué comme lieutenant FFI et décoré à titre posthume de la Légion d’honneur, de la Croix de guerre avec palmes et de la Médaille de la Résistance.