Né le 11 mai 1921 à Saint-Julien-les-Villas dans l’Aube, il est employé de commerce. Il est élu membre du comité national de la Fédération des Jeunesses communistes en 1939 au congrès d’Issy-les-Moulineaux. Sous le pseudonyme de Rolland, il réorganise avec Pierre Georges futur colonel Fabien, et Victor Joannès la Jeunesse communiste en zone sud dès juillet 1940. A la fin de 1941, il revient en zone occupée, responsable de la région Est (Alsace-Lorraine) puis de la région parisienne des FTPF (Francs Tireurs Partisans Français). Il est arrêté, le 24 décembre 1942, à Alfortville (Val-de-Marne), par les brigades spéciales de la police française sous le pseudonyme de Trochet Roland). Il est incarcéré le jour même au fort de Romainville (Saint-Saint-Denis). Le 19 janvier 1943, il est interné au camp de Royallieu à Compiègne. Déporté le 24 janvier 1943 à Sachsenhausen qu’il atteint le 25 et reçoit le matricule 59348. Il est affecté au Kommando Heinkel. Le 10 juillet, il est transféré au Kommando Rechlin qui dépend du camp de Ravensbrück, il reçoit un nouveau matricule le 9072. Le 10 février 1945, nouveau transfert, il est envoyé au Kommando d’Ellrich qui dépend du complexe de Mittelbau-Dora, il devient le matricule 114541. Le 3 mars jugé «inapte au travail» il est envoyé le 3 mars à la Boëlcke-Kaserne à Nordhausen. Le 6 mars, il fait partie du convoi de 2252 détenus malades envoyés à Bergen-Belsen.
Raymond ROMAGON est porté disparu comme la quasi-totalité des membres du convoi.