Né le 25 juin 1908 à Fontenay-le-Fleury dans le département des Yvelines, il est tourneur sur métaux aux usines Renault à Boulogne-Billancourt (92). Il adhère au Parti communiste et participe activement aux grèves pendant la période du Front populaire. En septembre 1939, les entreprises de la métallurgie dont Renault manquent de main-d’œuvre alors qu’il faut produire des chars, des avions, des armes et des munitions. Il est mobilisé du 27 janvier au 27 août 1940, sa démobilisation eut lieu à Oloron Sainte-Marie (64). De retour, il reprend son travail chez Renault et distribue les tracts édités par la CGT et le Parti communiste devenus clandestin. Le 3 juillet 1941 des policiers de la BS2 perquisitionnent son domicile et saisissent un exemplaire de la Vie ouvrière n° 3 du 17 août 1940, différentes cartes, Amis de l’Humanité et de L’Étincelle, (hebdomadaire local du PCF), du PCF et de la CGT, du comité Amsterdam-Pleyel année 1938. Incarcéré, il comparait le 19 février 1943 devant la Section spéciale de la cour d’Appel de Paris, il est condamné à trois ans de prison et mille deux cents francs d’amende. Interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté le 2 septembre à Buchenwald qu’il atteint le 4 où il reçoit le matricule 20582. Il effectue sa période de quarantaine au Block 57 du Petit camp. Le 21 décembre 1944, il est transféré au camp d’Auschwitz. Ce camp est évacué le 18 janvier 1945, il arrive au camp de Gross-Rosen qui est à son tour évacué le 8 février. Il arrive au camp de Mauthausen le 15 où il perçoit le matricule 129119.

Marcel SALLOU y décède le 29 mars 1945.