Né le 14 août 1906 à Bompas dans les Pyrénées-Orientales, il est infirmier à l’hôpital de Perpignan. Il adhère au Parti communiste avant la Seconde Guerre mondiale. Il est un militant du PC clandestin des Pyrénées-Orientales et fut appelé à des tâches de direction. Mais dans un premier temps, il n’a pas le contact avec son parti et collaborait avec les mouvements de la résistance non communiste formés ou en cours de constitution à Perpignan. Il est membre du triangle de direction du Front national (Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France) des Pyrénées-Orientales. Il prend également en charge la direction du comité local du Front national à Perpignan. La police qui le suspecte d’activités clandestines perquisitionne son domicile le 29 janvier 1943. Il rencontre au début de 1944 une délégation des MUR (Mouvements Unis de la Résistance) des Pyrénées-Orientales. Il est arrêté le 30 mars 1944 au cours d’une perquisition à l’hôpital de Perpignan. Incarcéré à la prison de la citadelle de Perpignan, il est interné au camp de Royallieu à Compiègne. Déporté le 12 mai 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 14, et reçoit le matricule 49425. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 6 juin, il est transféré au Kommando de Wieda siège de la SS-Baubrigade III. Le 1er juillet, il est envoyé au Kommando d’Osterhagen pour la construction d’une voie ferrée. Le 30 juillet, il est affecté au Kommando de Dora, Block 133. Le complexe de Mittelbau-Dora est évacué les 4 et 5 avril 1945. Son convoi d’évacuation part le 4 avril en direction de Bergen-Belsen qu’il atteint le 11. Il est libéré le 15 par les troupes britanniques. il regagne la France le 24 mai.
André SOLA est décédé le 10 juillet 1945 à Perpignan dans les Pyrénées Orientales.