Né le 12 juin 1911 à Scaër dans le département du Finistère, il est ouvrier agricole. Réfractaire au STO (Service du travail obligatoire). Il est arrêté le 1er mars 1943 par la police française, incarcéré à la prison de Montpellier (34), puis à la prison de la citadelle de Perpignan (66). Le 17 août il est condamné par le tribunal d’instance de Perpignan à deux mois de prison. Il est libéré le 17 octobre. Le 12 novembre, il est de nouveau arrêté, lors d’une rafle à Perpignan, emprisonné à la prison de la citadelle de Perpignan, puis interné le 23 novembre au camp de Royallieu à Compiègne (60). Il est déporté le 14 décembre à Buchenwald qu’il atteint le 16 où il reçoit le matricule 38393. Il effectue sa période de quarantaine au Block 62 du Petit camp, puis intègre le Block 34 du Grand camp. Le 1er avril 1944, il est transféré au Kommando de Dora, puis le 12 au Kommando d’Harzungen chargé du creusement du chantier B3. A une date non précisée, il est affecté au Kommando d’Ellrich-Juliushütte, en effet il figure sur la liste des effectifs de ce Kommando au 1er novembre.
Jean STEPHAN y décède le 23 mars 1945.