Né le 9 septembre 1911 à Montpellier dans l’Hérault, il est employé des PTT, nommé aux Chèques postaux de Paris. Il milite à la CGTU puis à la CGT. Démobilisé en juin 1940, il retourne à la Poste et entre par la suite en contact avec des syndicalistes et communistes clandestins. Ils mettent en place un comité de solidarité avec les familles des victimes de la répression. Il rejoint le FN (Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France), organisation créée au printemps 1941 à l’initiative du Parti communiste. Il est arrêté en février 1944, interrogé par la police allemande, incarcéré, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Il est déporté le 12 mai 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 14 où il reçoit le matricule 51372. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 39 du Grand camp. Il est affecté le 13 juin au Kommando intérieur Entwässerung (drainage), le 17 juin au Kommando Schachtkommando Kommando des puits), le 11 décembre au Kommando de la Steinbruch (la carrière) et le 24 février au Kommando Bahnhof Nord Bahnbau (travaux à la gare nord). Il est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade Française d’Action Libératrice.

Camille TRÉBOSC est décédé le 20 septembre 2012 à Montpellier dans le département de l’Hérault.