Né le 11 novembre 1921 à Buchères dans le département de l’Aube, il travaille à la bonneterie Valton. Il est membre des Jeunesses communistes. Réfractaire au STO, il s’engage dans le réseau CDLL (Ceux de la Libération) le 8 mai 1943 et est homologué agent P2 chargé de mission de 3°classe. Le 6 mai 1943, il rejoint le maquis à Épothémont (Aube) où il participe à des parachutages. Le 24 juillet 1943, à Épothémont, il est arrêté par la Gestapo, suite à une dénonciation Il est incarcéré à la prison de Chaumont (52), le 30 juillet à Troyes (10) et le 3 novembre interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Il est déporté le 17 janvier 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 19 où il reçoit le matricule 40933. Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp. Le 24 février, il est transféré au camp de Flossenbürg où il perçoit un nouveau matricule le 6657. Le 5 mars, il est affecté au Kommando de Hradistko chargé d’effectuer des travaux de construction sur un terrain de manœuvre pour des troupes SS.

Georges TREMET y décède le 19 mars 1944.