Né le 31 août 1924 à La Chapelle-Laurent dans le Cantal, il est agriculteur. Dès 1943, il rejoint la Résistance, il mène des actions de sabotages dans le Cantal aux côtés des responsables de la résistance en Auvergne. Il participe entre autres à la destruction de l’usine de Massiac (Cantal) qui fabriquait de l’oxygène liquide pour l’aviation allemande. Il est arrêté, le 15 mai 1944 à Ally (Haute-Loire) par la Feldgendarmerie de Saint-Flour, il est porteur d’un colt et d’une liste de miliciens de Clermont-Ferrand (63). Immédiatement arrêté, il est incarcéré.à Clermont-Ferrand, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Il est déporté, le 17 août à Buchenwald qu’il atteint le 21 où il reçoit le matricule 78815. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 38 du Grand camp. Le 21 novembre, il est transféré au Kommando d’Eschershausen chargé de travaux de construction supervisés par l’organisation Todt pour la firme Stein, une succursale de Volkswagen. Le 31 mars, 700 déportés sont ramenés au camp principal dans des wagons ouverts. D’autres sont évacués, comme Édouard Troupenat, et aboutissent au camp de Salzgitter Hermann- Göring- Werke à Celle à une vingtaine de kilomètres de Bergen-Belsen, où beaucoup sont victimes d’un raid aérien allié et d’un massacre perpétré par les habitants.
Édouard TROUPENAT est décédé le 5 mai 1945 à Bergen-Belsen avant son rapatriement.