Né le 26 octobre 1911 à Thiers dans le Puy-de-Dôme, il est maçon. Le 27 août 1943 il est condamné par le Tribunal Spécial de Riom à un an de prison avec sursis pour détention d’arme et de munitions, un pistolet automatique et des munitions de chasse ayant été saisis à son domicile. Arrêté peu après pour un délit mineur, il est incarcéré le 13 novembre 1943 à la Maison d’Arrêt de Cusset (Allier). Le 9 décembre 1943, il est de nouveau jugé et condamné à six mois de prison par le Tribunal de Première Instance de Cusset. Suite à la condamnation par le Tribunal de Cusset il est rejugé, le 8 janvier 1944, pour détention irrégulière d’arme et de munitions par le Tribunal Spécial de la Cour d’Appel de Riom (63) qui annule le sursis. Il est alors condamné à un an de prison, les deux peines étant confondues. Le 15 février 1944, il est emprisonné à la centrale d’Eysses à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). Suite au soulèvement, le 19 février 1944, d’une partie des prisonniers au sein d’un bataillon FFI, l’État français réprime durement le mouvement et livre les 1121 prisonniers à la division SS Das Reich qui les conduisit à la gare de Penne pour les interner au camp de Royallieu à Compiègne(Oise) qu’il atteint le 2 juin. Il est déporté le 18 juin à Dachau qu’il rejoint le 20 où il reçoit le matricule 74086. Le 18 aout, il est transféré à Mauthausen où il devient le matricule 90608. Le 25 août, il est affecté au Kommando de Loibl-Pass chargé de creuser un tunnel routier dans la montagne pour éviter de passer par le col, impraticable en hiver. Ce tunnel devait permettre de relier rapidement Klagenfurt (Autriche) à Ljubljana (Slovénie). Le 1er décembre, il est transféré à Auschwitz, on lui tatoue sur le bras gauche le matricule 202299. Le camp est évacué, le 18 janvier 1945, sur Gross-Rosen, puis à Buchenwald qu’il atteint le 10 février 1945 où il touche un nouveau matricule le 126592 et intègre le Petit camp. Le camp de Buchenwald est partiellement évacué du 6 au 10 avril, il est incorporé dans l’une de ces colonnes d’évacuation dirigée vers le KL de Dachau. Il est libéré le 29 avril, par les troupes américaines, au camp de Dachau.
Marcel VIALLE y décède le 26 mai 1945 avant son rapatriement.