Né le 23 mars 1922 à Champagnat-le-Jeune dans le Puy-de-Dôme, il est dessinateur projeteur aux établissements métallurgiques Olier à Clermont-Ferrand (63). Réfractaire au STO, il sert au 1er Corps franc d’Auvergne à partir du 1er mars 1943. Il participe au ravitaillement et à l’hébergement de résistants FFI et aide au transport de matériel de guerre. Il est arrêté, le 11 décembre 1943, à son domicile par des membres du SD, suite à une dénonciation d’un jeune résistant retourné et passé au service du SD. Incarcéré à la prison allemande du 92° RI de Clermont-Ferrand, puis interné le 16 janvier 1944 au camp de Royallieu à Compiègne (60). Il est déporté le 22 janvier à Buchenwald qu’il atteint le 24 et reçoit le matricule 41895. Il effectue sa période de quarantaine au Block 57 du Petit camp, puis intègre le Block 19 du Grand camp. Il est affecté le 19 février au Kommando intérieur de la Gustloff-Werk II. Le 3 novembre, il est transféré au Kommando de Schönebeck chargé de la fabrication de pièces d’avions Junkers. Le Kommando est évacué à pied le 11 avril 1945 lors d’une Marche de la mort de 500 kilomètres durant 23 jours. Au moins 600 détenus sur les 1100, dont 200 Français périrent épuisés ou abattus. Il sera libéré le 4 mai par les troupes américaines.
Henri VIVAT est décédé le 23 juillet 2014 à Charenton-le-Pont dans le Val-de-Marne.